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TERMES DE RÉFÉRENCE / ÉTUDE ANTHROPOLOGIQUE ET SOCIOLOGIQUE

TERMES DE RÉFÉRENCE ÉTUDE ANTHROPOLOGIQUE ET SOCIOLOGIQUE

POUR LA MISE EN ŒUVRE D’UN PROGRAMME D’AMÉLIORATION DE LA SANTÉ MATERNELLE, INFANTILE ET DE LA REPRODUCTION
DANS LES RÉGIONS D’ITASY ET DE BONGOLAVA A MADAGASCAR
CONSORTIUM PASMI
1 - Contexte de l’intervention
1.1 - Contexte National
Au cours des 15 dernières années, Madagascar a vécu deux crises politiques majeures. La dernière, qui sévit depuis mars 2009 provoque des effets dévastateurs sur l’économie, la pauvreté et la situation sociale du pays. Les élections présidentielles ont finalement eu lieu fin 2013. Les effets délétères de ces crises politiques sont aussi exacerbés par les ravages provoqués par les catastrophes et désastres naturels qui ont affecté plus de la moitié de la population malgache pendant cette même période. Enfin, le financement des grands projets de développement, notamment dans les secteurs sociaux, a fortement diminué venant lourdement impacter le budget d’investissement de l’Etat qui est constitué par des financements extérieurs et dont la plupart ont été interrompus.
La crise politique, majorée par la crise économique mondiale, a donc généré une croissance négative de -3,7 % et Madagascar se place à la 151ème place sur 187 pays en 2011 avec un Indice de Développement Humain de 0,420 alors qu’il était de 0,527 en 2005. Le taux de pauvreté aurait augmenté de près de 8 points, passant de 68,7% en 2005 à 76,5% en 2010. L’incidence de la pauvreté est de 52,4% en milieu urbain pour 82,2% en milieu rural en 2010 et 47% des ménages citent les problèmes financiers comme le principal frein à l’accès aux soins. Compte tenu de ce contexte de réduction drastique des ressources financières, la part du budget de l’Etat allouée à la santé représentait 7,9% en 2008; puis 8,7% en 2011 ; 7,6% en 2012 ; 7,1% en 2013.
1.2 - Contexte régional (régions de l’intervention proposée par le programme).
La région de Bongolava : cette région est caractérisée par de larges étendues de plateaux, succédées par des vallons et des thalwegs, elle est traversée par le fleuve de Tsiribihina. La capitale de la région est Tsiroanomandidy et elle est à une distance de 212 km à l’ouest d’Antananarivo, en suivant la Route Nationale (RN1 bis) qui est bitumée. Cette région très enclavée est composée de deux districts : Tsiroanomandidy et Fenoarivobe. La superficie totale de la région représente 16 821 km² et rassemble une population de 544 208 habitants, soit une densité de population de 14 hab. /km²1. Lors de notre évaluation, nous avons pu remarquer que la majorité des personnes habitaient en milieu rural, loin du chef-lieu de la région ou du chef-lieu communal. La région compte 318 Fokontany très éloignés les uns des autres, chaque Fokontany présente une surface moyenne d’environ 53 km². Lors de la saison des pluies, de novembre à mars, certaines communes et Fokontany sont difficilement atteignables, voire même inatteignables, et il faut noter une insuffisance des infrastructures pour les routes secondaires (toutes sont des pistes en terre), ainsi qu’un criant défaut d’entretien.
La région d’Itasy : cette région est constituée de volcans atténués qui regorgent de sols riches en fer et en sels minéraux, du lac Itasy et de la partie nord de la montagne Ankaratra. Elle est délimitée à l’Ouest par la région de Bongolava, à l’Est et au Nord par la région d’Analamanga et au Sud par la région de Vakinankaratra. Son altitude varie entre 800 et 1 800 mètres. La région d’Itasy est traversée par la Route Nationale 1 et se situe à environ à 100 km d’Antananarivo, sa capitale est Miarinarivo. Elle est aussi la plus petite région de Madagascar en termes de superficie (7 651 km²) et la plus densément peuplée après la région Analamanga avec 118 habitants/km² pour une population totale de 881 210 habitants. Elle comprend trois districts : Miarinarivo, Soavinandriana et Arivonimamo et compte 569 Fokontany qui présentent une surface moyenne d’environ 13,5 km2 par Fokontany. Au niveau des infrastructures routières on note que : 5% de routes sont bitumées, 65 % de routes sont praticables 6 mois sur 12 et 30% des routes sont accessibles seulement 4 mois dans l’année.
1.3 - Contexte sanitaire
Les indicateurs sanitaires à Madagascar se sont progressivement dégradés et/ou n’ont pas progressé avec des chiffres inquiétants concernant l’utilisation des services de santé et compromettant l’atteinte des Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD) 4, 5 et 6.
En effet, le taux d’utilisation en consultations externes dans les structures sanitaires à Madagascar était de 0,34 en 2009, de 0,31 en 2010 et de 0,33 en 2011 .
L’OMD 5 fixe un objectif à 122 décès maternels sur 100 000 Naissances Vivantes (NV) en 2015, tandis que pour Madagascar le nombre de décès maternels était de : 488/100 000 NV en 1997 ; 469 en 2003 ; 498 en 2009 .
Plus d’un tiers des filles de moins de 19 ans sont mères et plus d’un tiers des décès maternels surviennent dans la tranche d’âge de 15 à 19 ans.
Les principales causes de mortalité maternelle sont : les hémorragies (près de 20% des décès) ; les complications d’avortement (16%) ; les éclampsies ; les infections (15%) ; les ruptures utérines et dystocies. Le premier délai est le retard à l’arrivée dans une formation sanitaire (71% des décès). Concernant la planification familiale, malgré l’augmentation de la prévalence contraceptive moderne de 18% en 2004 à 29% en 2009, les besoins non satisfaits sont estimés à 19% et risquent de s’aggraver compte tenu des insuffisances en intrants et produits contraceptifs. Cette situation conduit à un taux d’avortement estimé à 1 pour 10 naissances vivantes et à des complications d’avortement.
La mortalité infantile a quant à elle connu une réduction significative entre 1996 et 2008 en passant de 130 à 72 décès pour 1000 NV. Cependant l’objectif de 56‰ en 2015 semble difficilement réalisable.
Si les décès néonataux, les maladies hydro transmissibles, le paludisme et les infections respiratoires restent les principales causes directes de mortalité des enfants de moins de 5 ans, la sous-nutrition infantile constitue la cause indirecte dominante.
Les actions menées ces dernières décennies concernant la Santé Maternelle et Infantile (SMI) n’ont pas donné des résultats suffisants en termes d’indicateurs, en particulier pour ce qui concerne la mortalité maternelle et néo-natale.
Il ressort que la stratégie de lutte contre la mortalité maternelle doit, pour être efficace, reposer sur le trépied central suivant :
  • La disponibilité d’une offre appropriée de soins obstétricaux et néonatals d’urgence de qualité.
  • La promotion de l’accouchement en maternité dans des conditions satisfaisantes.
  • La suppression de la barrière financière.
Cette stratégie repose également sur des axes complémentaires dont :
  • La consolidation de la planification familiale.
  • La mise en œuvre d’une grande campagne d’éducation, de communication et d’information pour favoriser les comportements nécessaires à la réalisation des autres axes.
Pour atteindre l’objectif général du projet, nous avons choisi de prioriser les actions sur ces leviers principaux.
Au regard du diagnostic commun réalisé par les membres du consortium PASMI en août 2013 dans les deux régions cible d’Itasy et de Bongolava, conformément à l’appel à propositions de l’Agence Française de Développement (AFD) et en fonction des compétences respectives de ce consortium, sept problèmes collectifs prioritaires de santé ont été identifiés et validés par l’ensemble du consortium :
  • Le faible taux d’accouchement assisté par le personnel de santé.
  • Le nombre de grossesses non désirées.
  • Les grossesses précoces chez les jeunes filles.
  • Les IST.
  • Le taux de sous-nutrition des enfants de moins de 5 ans, des femmes en âge de procréer et des femmes enceintes et allaitantes.
  • Le problème du genre et de la violence faite aux femmes, ainsi que le handicap comme facteur d’exclusion.
  • Le problème de drogue et d’alcoolisme.
2 - Résumé du programme d’amélioration de la santé maternelle, infantile et de la reproduction dans les régions de Bongolava et d’Itasy à Madagascar.
2.1 - Lieux : Madagascar – Régions de Bongolava et d’Itasy.
Le programme appuiera directement 33 structures publiques (CSB, CHD et CHR) et 29 Médecins Généralistes Communautaires. Au niveau communautaire, en travaillant avec 28 CSB, le projet couvrira 362 fokontany et appuiera donc 362 agents de santé communautaire et agents de santé nutrition.
2.2 - Durée d’implémentation : 36 mois à compter du 1er avril 2014.
2.3 - Acteurs impliqués :ce projet est mis en place dans le cadre d’un consortium constitué d’ONG, partenaires opérationnels et membres du consortium dont le lead est porté par Médecins du Monde-France (MdM-F), en lien avec les Institutions de Tutelle malgaches et les partenaires internationaux :
  • ONG responsable du Consortium : Médecins du Monde-France (MdM-F).
  • ONG membres du Consortium et partenaires opérationnels pour la mise en œuvre du programme : Action Contre la Faim (ACF), Handicap International (HI), le GRET, Médecins du Monde- France (MdM-F), le Mouvement Français du Planning Familial (MFPF) et Santé Sud.
  • Les organisations nationales malgaches (FAMI, FISA, SAF-FJKM) partenaires opérationnels de certaines ONG membres du consortium.
  • Les partenaires de Tutelle : Ministères de la Santé, de la Jeunesse et des Loisirs, de l’Education Nationale, de la Population.
  • Les partenaires internationaux : OMS, UNICEF, UNFPA.
2.4 - Les bénéficiaires indirects
La population dans les communes d’intervention, soit un total de 778 958 personnes sur une population totale de 1,4 Million pour les deux régions.
2.5 - Contexte de l’intervention
Ce projet, appuyé par la division santé de l’Agence Française de Développement (AFD), est centré sur les activités suivantes :
  • Appui aux Centres de Santé de Base (CSB) pour la mise en œuvre du Paquet Minimum d’Activités Santé Maternelle et Infantile (SMI)/Santé Sexuelle et de la Reproduction (SSR).
  • Appui aux équipes des districts concernés.
  • Formation et supervision formative des personnels soignants en SMI et en Planning Familial (PF).
  • Appui aux prestataires de soins pour la bonne utilisation des intrants destinés aux soins obstétricaux de base et d’intrants pour la PF.
  • Petites réhabilitations et fournitures d’équipement en fonction des besoins identifiés.
  • Mobilisation communautaire pour soutenir la demande et améliorer les systèmes de référence obstétricale en contribuant à réduire les obstacles physiques, culturels et financiers.
2.6 - Objectifs du projet :
Objectif général : contribuer à la réduction de la morbidité et de la mortalité maternelle et infantile en renforçant l’accès à/et l’utilisation des services de Santé Materno-Infantile et de la reproduction de qualité dans les régions de Bongolava et d’Itasy.
Objectifs Spécifiques (OS) :
OS 1 : Encourager la recherche de soins en Santé Materno-Infantile et de la reproduction en renforçant les connaissances et capacités des Communautés et leur mobilisation.
OS 2 : Améliorer la disponibilité et l’accès universel des services de Santé Materno-Infantile et de la reproduction dans 28 Centres de Santé de Base (CSB), 5 Formations Sanitaires de second niveau et 29 Cabinets médicaux communautaires.
OS 3 : Renforcer la qualité de l’offre de soin en services de Santé Materno-Infantile et de la reproduction dans 28 Centres de Santé de Base, 5 Formations Sanitaires de second niveau et 29 Cabinets Médicaux Communautaires.
Résultats attendus :
Résultats attendus liés à l’Objectif Spécifique 1 :
  • Les acteurs communautaires en santé sont identifiés, formés et encadrés en IEC sur la PF, les IST, la Santé Materno-Infantile et sont impliqués dans la sensibilisation des populations bénéficiaires.
  • Tous les intervenants en santé sont impliqués dans le système de santé des zones d’intervention et leur coordination avec les CSB est renforcée.
Résultats attendus liés à l’Objectif Spécifique 2 :
  • La disponibilité des services de Santé Materno-Infantile et de la reproduction est améliorée dans les structures de soins appuyées (RH, intrants et équipements).
  • Une stratégie d’amélioration de l’accès aux soins est identifiée pour lever les barrières financières à l’accès aux services de santé de la Santé Sexuelle et Reproductive (SSR) et SMI et un test est conduit à une échelle pilote (4 communes).
  • Le référencement des CSB aux formations sanitaires de second niveau est renforcé.
Résultats attendus liés à l’Objectif Spécifique 3 :
  • Les compétences du personnel soignant sont renforcées en matière de PF, IST, suivi de grossesse, accouchement, suivi du post-partum. Les aspects, accueil des jeunes, nutrition et handicap feront partie du contenu de ces formations.
  • Les équipes de management des régions et districts (EMAR/EMAD/ORN) concernés sont appuyées.
Impact :
En renforçant, dans les régions de Bongolava et d’Itasy, l’accès à / et l’utilisation des services de Santé Materno-Infantile et de la reproduction de qualité par les populations bénéficiaires cible du programme, le programme contribuera à la réduction de la morbidité et de la mortalité maternelle et infantile.
De façon plus spécifique, le renforcement des connaissances et des capacités des communautés ainsi que leur mobilisation, l’amélioration de la disponibilité des services de santé (structures de santé) et le renforcement de l’offre de soins en services de Santé Materno-Infantile et de la reproduction, devraient permettre une recherche de soins et une offre de soins de qualité accrues de la part des bénéficiaires du programme.
3 - Objectifs de l’étude :
3.1 - L’objectif généralde cette étude est d’approfondir la connaissance des déterminants socioéconomiques et socioculturels des populations concernant la SSR.
3.2 - Les objectifs spécifiques
Il s’agira d’avoir une meilleure connaissance des représentations et pratiques populaires des populations et des différents acteurs impliqués dans la SSR et la SMI.
Il s’agira notamment d’identifier les principales barrières ressenties par les communautés, en particulier pour certaines catégories de population (adolescentes, femmes enceintes, femmes handicapées).
L’enquête doit aussi explorer les enjeux socioéconomiques et familiaux liés à la grossesse : impact des rapports de genre et des relations familiales sur la santé reproductive, pouvoir de négociation des femmes et modalités de prises de décision en matière de suivi de grossesse et d’accouchement…
Plus spécifiquement,
Au niveau des communautés enquêtées, il s’agira :
  • D’avoir une meilleure connaissance des représentations et pratiques populaires des populations sur la SSR (PF, grossesse, grossesse non désirée, accouchement et suivi post partum) et sur la SMI (incluant les pratiques de soins et la nutrition);
  • D’identifier les principales barrières d’accès aux centres de santé offrant des services de SSR et SMI qui existent et ressenties par les communautés, en particulier pour certaines catégories de population (adolescentes, femmes enceintes, femmes handicapées) ;
  • D’analyser la perception de la qualité des soins reçus dans les structures de santé, en particulier pour la SSR et la SMI ;
  • D’explorer les enjeux socioéconomiques et familiaux liés à la SSR : impact des rapports de genre et des relations familiales sur la santé reproductive, pouvoir de négociation des femmes et modalités de prises de décision en matière de suivi de grossesse et d’accouchement… ;
  • D’identifier les représentations des communautés sur la sexualité des jeunes de moins de 19 ans et en lien avec la problématique des grossesses précoces ;
  • D’Identifier le rôle des Agents Communautaires au sein de la communauté pour les questions liées à la SSR et la SMI ;
  • D’analyser les perceptions et attitudes des acteurs du système de santé traditionnel (matrone, thérapeute traditionnels) et des agents communautaires sur la SSR, en particulier sur la sexualité des jeunes de moins de 19 ans et en lien avec la problématique des grossesses précoces ;
  • De recueillir les perceptions des communautés au regard de l’accès des femmes handicapées aux services de SMI et SSR, des femmes atteintes de fistules obstétricales et d’identifier les croyances relatives aux causes du handicap (pour les mères comme pour les nouveau-nés).
Au niveau du système de santé, il s’agira :
  • D’analyser les perceptions et attitudes des acteurs du système de santé (personnel de santé) sur la SSR, en particulier sur la sexualité des jeunes de moins de 19 ans et en lien avec la problématique des grossesses précoces ;
  • D’analyser la qualité de l’accueil et les relations soignants/soignés en particulier pour les services de SSR ;
  • D’analyser le rôle des thérapeutes traditionnels et des matrones au sein du système de santé ; de leur perception de leur place et rôle ; de leur lien avec les structures de santé ; de leur lien avec les communautés.
Au niveau de l’organisation communautaire, il s’agira :
  • D’identifier les acteurs clés, différents groupes et organisations communautaires dans la zone d’intervention de la communauté, et leur légitimité en matière de SSR et SMI ;
  • D’Identifier et analyser le fonctionnement des systèmes de mobilisation communautaire ;
  • D’identifier et analyser le fonctionnement des systèmes et mécanismes de solidarité existants au sein de la communauté et voir ceux qui fonctionnent ainsi que ceux qui ne fonctionnent pas.
  • Comprendre le système actuel d’identification des indigents et identifier les freins à l’utilisation de ces fonds (du côté des bénéficiaires, des gestionnaires et du côté du personnel de santé).
3.3 - Méthodologie :
Le consultant devra transmettre une proposition de méthodologie dans le cadre de la réponse à l’appel d’offre qui sera ensuite validée entre le consultant et le comité de pilotage interne de MdM.
Il faut néanmoins souligner que :
  • Des enquêtes qualitatives socio-anthropologiques seront à mener auprès : des acteurs médicaux (médecins, sages-femmes, infirmières, agents de santé, accoucheuses traditionnelles et thérapeutes traditionnels) ; des femmes et de leur entourage (conjoint et famille) ; des communautés ;
  • Ces enquêtes seront complétées par la revue de littérature préalable ;
  • Un temps de travail avec le comité de pilotage du Consortium PASMI à Madagascar sera nécessaire en amont de l’étude sur le terrain afin de partager la méthodologie ainsi que les supports utilisés ;
  • L’implication d’un(e) traducteur Malagasy en binôme avec le consultant sera nécessaire tout au long de l’étude dans le cas d’une consultance internationale.
3.4 - Résultats attendus
Un rapport d’une soixantaine de pages maximum (sans annexes) présentant :
  • La méthodologie.
  • Les résultats (données recueillies).
  • L’analyse de ces résultats.
  • Les recommandations induites de l’analyse des résultats et fournissant des éléments contribuant si nécessaire aux renforcements de la stratégie globale de l’intervention et des stratégies développées par thématiques (Santé/niveaux 1 et 2 de la pyramide sanitaire, Santé communautaire, Axe transversal du handicap).
  • La restitution de l’étude à travers la présentation du premier draft du rapport au comité de pilotage à Madagascar et à Paris.
  • La transmission du rapport finalisé après validation de la part du Consortium PASMI.
3.5 - Durée et Planning
  • 3 mois :
  • o 2 mois de mission terrain (à titre indicatif): 10 jours incluant le briefing au siège de MdM, l’arrivée à Madagascar, rencontres avec les membres du Consortium PASMI et bibliographie ; 6 semaines d’évaluation terrain et 5 jours pour la préparation et restitution du premier draft du rapport (sous format PPT) au comité de pilotage à Madagascar et à Paris.
  • o 1 mois dédié à la rédaction du rapport final. Le partage du 1er draft avec le comité de pilotage est attendu 15 jours après la fin de la mission terrain et la restitution du rapport finalisé est attendue 30 jours après la fin de la mission terrain. Pour finir, une restitution orale est prévue au siège de MdM à Paris ou à Madagascar (en fonction du lieu de résidence).
  • Une proposition de planning sera transmise par le consultant dans le cadre de la réponse à l’appel d’offre et sera ensuite validée entre le consultant et le comité de pilotage interne de MdM.
3.6 - Profil recherché :
  • Diplôme universitaire en sciences sociales (anthropologie, sociologie…) ;
  • Expérience confirmée d’études dans le domaine de la santé et si possible avec un focus particulier sur la SSR ou la santé communautaire ;
  • Connaissance de l’environnement humanitaire souhaitée ;
  • Connaissance du contexte malgache appréciée.
3.7 - Budget
Le budget total maximum affecté par MdM est de 15 000 euros.
Cette enveloppe inclue les frais à la charge du consultant tels que l’assurance, les frais de vie incluant nourriture et hébergement hors Tana et interprète (pour 6 semaines d’évaluation terrain, coût estimé à 1600 euros pour la contractualisation d’un interprète). Les honoraires sont inclus dans cette enveloppe.
En dehors de ce budget, sont pris en charge :
  • Location de voiture avec chauffeur et carburant : pris en charge par ACF
  • Billet d’avion pour le transport international pris en charge par MdM
  • A Tana, l’hébergement et le transport seront assurés par MdM
Le consultant devra transmettre une proposition de budget dans le cadre de la réponse à l’appel d’offre qui sera ensuite validée entre le consultant et le comité de pilotage interne de MdM. La proposition financière devra être présentée en TTC suivant la trame ci-dessous :
Nombre de jours / Cout unitaire EUR / Total EUR / Remarques :
  • Honoraires
  • Assurance
  • Per diem
  • (si frais de vie non-pris en charge par MdM)
  • Transport
  • Transport international
  • Transport national
  • Hébergement
  • Interprète
  • Frais de communication
  • Frais de traduction du rapport
  • Autres (à préciser)
TOTAL
  1. Le projet est mis en œuvre par un collectif d’ONG (ACF, le GRET, HI, le MFPF, Santé Sud et MdM) dont le lead est porté par MdM dans le cadre d’un consortium d’ONG nommé « consortium PASMI ».
  2. Sources : Rapport sur le développement humain 2011.
  3. Source : Banque Mondiale 2013.
  4. Sources : Lois de Finances comparaisons 2008/2011/2012 et 2013.
  5. Sources : Annuaires statistiques sanitaires.
  6. Sources : EDS 2003/2004 et 2008/2009.
  7. Source: rapport sur l’évaluation des besoins en matière de soins obstétricaux et néonatals d’urgence à Madagascar réalisé par le Ministère de la santé avec le soutien du FNUAP publié en mars 2010.
  8. Source: EDS 2008/2009.
  9. D’après le Dr Hubert Balique, « Réduire enfin la mortalité maternelle : une perspective à la portée des pays d’Afrique Subsaharienne », 2013
How to apply:
Les consultants invités à soumissionner devront fournir les éléments suivants à l’adresse email :
« doi.applications@medecinsdumonde.net » en précisant en objet « MADAGASCAR/Consortium PASMI/anthropologie » :
Proposition technique incluant :
  • La compréhension des termes de référence
  • L’approche technique développée et la méthodologie détaillée
  • Le calendrier prévisionnel d’intervention incluant vos disponibilités
  • CV
Proposition financière incluant
  • Le budget total en TTC (maximum 15.000 €) intégrant la répartition budgétaire (honoraires, frais de vie, transports, traducteur, etc.)
Date finale de réception des dossiers de candidature : 31/08/2014 à 9H00, heure de Paris.
Le départ à Madagascar est prévu dans le courant du mois de septembre.