Chef de projet nutrition/wash Maniema
Projet : Programme intégré de l'amélioration à l'accès à l'eau potable et de prise en charge intégrée de la malnutrition aigue
Lieu : Kindu - Maniema (RDC)
Contexte di projet
Le nombre de déplacés dans la province du Maniema a doublé en 1 an, atteignant à ce jour plus de 160.000 personnes, dont prés de 100.000 personnes déplacées sont enregistrées dans le territoire de Pangi.
Le territoire de Pangi et plus précisément la ZS de Kalima fait parti des ZS où l’insécurité alimentaire est la plus haute (Phase 4 de famine à Pangi selon l’IPC, 8 ème cycle, octobre 2012) avec 334.664 personnes en crise alimentaire. Les prévalences de la malnutrition aiguë globale de 9,6% de MAG et 3,4% de MAS sont supérieures au seuil d’urgence de 2% pour la MAS dans le territoire de Pangi. Les maladies hydriques (2,2%) et épidémies (rougeole, malaria) sont fréquentes (épidémie de rougeole déclarée en janvier 2013) et l’accès à l’eau limité (9,4%). Cette situation de malnutrition est responsable d'environ 35% de tous les décès d'enfants de moins de cinq ans dans le monde entier. On estime que 50% de cette malnutrition est associée à la diarrhée ou des infections répétées de nématodes intestinaux en raison de l'eau insalubre, un assainissement inadéquat ou des conditions d’hygiène insuffisante. La ZS de Kalima est dépourvue de la quantité suffisante d’eau potable, la majorité de la population utilise les eaux de surfaces (rivières, etc.) pour la boisson. Les populations de la zone n’ont pas de latrines, cette population défèque leur matière fécale en foret/brousse ou dans des rivières. Comme conséquence, les épidémies de rougeole, de choléra et la diarrhée sanglante (2,2%) demeurent récurrentes presque un peu partout. Selon le plan d’action opérationnel BCZ 2013 de la ZS de Kalima, seulement 9,4% de population ont accès à l’eau potable et 2,7 % à un assainissement de base. Sur cette problématique d’ordre structurelle, vient s’ajouter les déplacements massifs des populations fuyant les attaques à répétition des conflits armées. En matière de lavage de mains, seul 1,5% dispose d’un endroit prévu pour le lavage de mains où le savon et l’eau sont disponibles.
Ces données montrent un accès difficile à l’eau potable ce qui est un facteur parmi tant d’autres responsables de la malnutrition. Or, la malnutrition est un problème de santé publique dans la ZS. Par ailleurs, l'approvisionnement en WASH, étant donné l'impact direct qu'ils ont sur les maladies infectieuses, notamment la diarrhée, est important pour prévenir la malnutrition.
· Départ : aout 2013
· Bailleurs : Pooled Fund (Nations Unies – OCHA)
COOPI dans le pays :
La première intervention de COOPI en République Démocratique du Congo (ex-Zaïre) remonte aux années ’70 et l’action s’est principalement située dans le Kivu pendant de nombreuses années. Suite aux changements de la situation dans le Pays et aux problématiques nées, les activités de COOPI se sont déplacées dans les régions de conflits afin de mettre en œuvre des programmes d’urgence aux populations déplacées et victimes de la guerre. En raison de l’évolution du contexte général en cours dans certaines provinces du Pays, COOPI s’est aussi engagée dans la gestion de projets pluriannuels afin d’assurer une phase de transition de l’urgence au développement dans divers domaines, afin de garantir un développement harmonieux et durable. Depuis 1965, COOPI favorise le droit à la santé, l'accès à la nourriture, à l'eau, à l’éducation formelle/informelle des populations vulnérables. En RDC, COOPI assure une assistance d’urgence et à long terme aux populations affectées par les guerres et catastrophes naturelles.
COOPI a une bonne expérience de gestion des projets WASH d’urgence et transition en RDC, depuis 2006 tels que les projets suivants: 1/ Projet Santé-Wash-Nutrition (ECHO/COD/BUD/2012/91029 2012/2013, Lutte contre le cholera
2/ Lutte curative contre le cholera Maluku 1 de Juin 2011-Janv. 2012, fond CERF via UNICEF ; 3/ Lutte préventive (WASH/COOP 0508) contre le choléra à Maluku 1 et îlots de Nsélé, fond PF,4/ Lutte curative contre le cholera à Maluku 1 et îlots de Nsélé de Mars-Aout 2012, fond CERF via OMS ;5/ Projet PEAR, en réponses COOPI a pu intervenir dans le Maniema avec plusieurs projets:
1-Projet de nutrition sur fond CERF à Kailo en 2010,
2-Projet de nutrition Echo à Kindu en 2006,
3-Projet de nutrition à Lubutu financé par ECHO/UNICEF de 2011-2013,
4-Projet Wash à Obokoté financé par le PF en 2012
Coopi intervient depuis 2007 dans la zone de santé de Kalima à travers les différents projets de protection financé par l’USAID et Unicef. A travers ces projets, COOPI a développé de bonnes relations avec les autorités locales et la communauté et dispose déjà d’un système opérationnel d’évaluation et d’intervention nutritionnelle et Wash, dans un délai minimum.
Descrizione e requisiti
Description du projet
Pour répondre urgemment et efficacement à cette situation nutritionnelle potentiellement grave et à la situation du Wash presque inexistant. COOPI, au cours de la première phase de ce projet, va adopter une approche intégrée de prévention et de prise en charge de la malnutrition aigue chez les enfants de moins de 5 ans et FEFA et de construction des infrastructures WASH. Après cette première phase d’urgence, la stratégie de la phase 2 sera orientée vers la pérennisation des activités au niveau local et institutionnel. Dans cette nouvelle phase, le but est que les autorités sanitaires et les structures communautaires puissent graduellement prendre en charge les activités nutritionnelles et la gestion du Wash à travers la mise du Kit Wata et de la fabrication du savon à la disposition de la population.
Objectif général du projet (Impact du projet) :
Réduire la mortalité et la morbidité dues à la malnutrition et répondre aux besoins en EHA des populations vulnérables, victimes des crises d’origine humaine et naturelle
Effet 1 : Le dépistage et la prise en charge des enfants de moins de 5 ans et les femmes enceintes et allaitantes souffrant de malnutrition aiguë sont effectifs
Effet 2 : La dissémination des notions d’alimentation du nourrisson et du jeune enfant et de la femme enceinte et le Wash en situation difficile est effective dans les communautés
Effet 3 : Les capacités techniques et opérationnelles sur la PCIMA-ANJE-WASH et la gestion des foyers des personnels sanitaires et Recos sont renforcées et les activités suivis
Effet 4 : Les populations ont accès à un paquet minimum WATSAN selon les normes sphère en urgence
Resultats à atteindre:
Produit 1.1 : 6577 enfants sont dépistés (MUAC < 125 mm et/ou présence d’œdèmes, dont 3824 enfants en première année et 2753 enfants en deuxième année) et 5819 enfants sont référés dans les Unités nutritionnelles (3219 enfants en première année et 2600 enfants deuxième année)
Produit 1.2 : 1247 malnutris sont admis dans le programme de l'UNTI/UNTA (679 malnutris en première année et 568 en deuxième année) et 4572 malnutris sont admis dans le programme de l'UNS (2540 enfants en première année et 2032 en deuxième année)
Produit 1.3 : 17 Unités nutritionnelles et 8 foyers nutritionnels sont fonctionnels
Produit 2.1 : 25270 personnes sont sensibilisées sur l’ANJE et Wash (14630 personnes en première année et 10640 personnes en deuxième année)
Produit 2.2 : 8 groupes d’ANJE et Wash sont créés et fonctionnels
Produit 2.3 : 4 Caravanes mobiles sont organisées autour de la notion d’ANJE-Wash et 1328 émissions et spots sont diffusés
Produit 3.1 : 168 personnes sont formées sur le protocole PCIMA/ANJE/WASH et la gestion des foyers nutritionnels
Produit 3.2 : 37 missions de supervision conjointes sont réalisées (21 supervisions en première année et 16 supervisions en deuxième année)
Produit 3.3 : 25 évaluations sont réalisées (23 évaluations en première année et 2 évaluations en deuxième année
Produit 4.1 : 10 sources d’eau aménagés, 2 forages, 224 portes latrines et 3 douches sont entretenues et 1 savonnerie est installée et fonctionnelle
Termes de référence
- Coordination et monitorage des activités prévues par le projet.2. Réalisation des contacts ordinaires avec les interlocuteurs opérationnels et institutionnels impliqués dans la réalisation du projet.3. Supervision et monitorage des taches et des activités réalisées par le personnel qui travaille dans le projet. 4. Formation du personnel du projet ;5. Formulation des documents concernant la réalisation du projet6. Documents opérationnels périodiques concernant la réalisation du projet ;7. Plans opérationnels périodiques et leurs intégrations et modifications ;8. Rapports intermédiaires et finaux narratif et support à la rédaction des financiers;9. Demandes d’avenants à soumettre aux bailleurs après validation du coordinateur de nutrition ;10. Matériaux de divulgation;11. Collecte et transmission de toutes informations demandées par le coordinateur de nutrition et le Chef de Mission ;12. Réalisation d’autres taches spécifiques affectées par le Chef de Mission.
Critères principaux
Expérience de travail de 3 ans dans la coopération au développement et dans la gestion de projets ;
Expérience de travail en Afrique et / ou en RDC et / ou dans des contextes de conflit / post conflit ;
Expérience en gestion de projet de Nutrition ;
Profil du candidat
Diplôme en disciplines liées à la Nutrition ou similaire ;
Expérience de travail de 3 ans dans la coopération au développement et dans la gestion de projets ;
Expérience de travail en Afrique et / ou en RDC et / ou dans des contextes de conflit / post conflit ;
Expérience en gestion de projet de Nutrition
Connaissance excellente d’Office;
Grande capacité d’organisation ;
Capacité de travailler en équipe et par objectifs ;
Capacité de travailler dans un environnement multiculturel ;
Capacité de se rapporter avec les collaborateurs et de les former ;
Respect des procédures imposées ;
Excellentes capacités de négociation et de communication ;
Expériences en ONG indispensable ;
Capacité à travailler dans un contexte politique et sécuritaire sensible et complexe ;
Excellentes capacités rédactionnelles ;
Fort sens de l’organisation ;
Créativité, sens de l’initiative et autonomie dans le travail ;
Disposition à motiver et accompagner les équipes, bon esprit d’équipe ;
Capacités de travail sous pression et de façon autonome ;
Maîtrise du français indispensable, parlé et écrit ;
Respect des valeurs COOPI ;
Intérêt et motivation à travailler dans une OnG en en respectant les valeurs et les principes.
Renseignements pour les candidats avec famille :
Sécurité: bonne
Family station:/ no
Structures sanitaires : /
Ecoles : /
L’expatrié/e aura à sa disposition une résidence COOPI qu’il devra partager avec ses collègues expatriés (femme de ménage/cuisinier, eau, électricité seront à la charge de COOPI)
Les frais pour la nourriture seront à sa charge. Il/elle pourra aussi bénéficier de l’équipement informatique, de la communication et des moyens de déplacement de la base COOPI.
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